Les palmiers.

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Qu'est ce qu'un palmier ?
Le lexique.
Les fiches par espèces.
Plantation d'un palmier d'extérieur.
       Le drainage.
       L'ensoleillement.
       L'exposition au vent.
       Palmiers pour sols humides.
       Palmiers pour sols secs.
Plantation et rempotage des palmiers d'intérieur.
       L'éclairage.
       L'hygrométrie.
       L'arrosage.
       La température.
       L'engraissement.
       Le substrat.
       Plantation ou rempotage en pot ou en bac.



Qu'est ce qu'un palmier ?

   Les palmiers sont des fossiles vivants car ils font partie des plantes les plus anciennes sur terre, ils sont connus jusqu'à 120 millions d'années au début du crétacé, faisant partie de la famille végétale des palmacées ou arecacées les deux termes sont valables.
Beaucoup de gens ont encore tendance à les confondres avec les cycadales qui ne font pas partie de la même famille végétale et qui ont des modes de reproductions, ainsi qu'une façon de se développer tout à fait différentes.

   Il n'est pas réellement un arbre au sens strict du terme, car il n'est naturellement pas ramifié, excepté de rares cas, souvent dus à un traumatisme de la plante mais parfois naturellement comme Hyphaene thebaica.

Le palmier fait partie de la famille des palmacées qui regroupe sans réelle distinction trois types de plantes différentes pourtant.

   Il existe trois formes de feuillages, que sont les feuilles palmées (d'où le nom de palmier) qui sont organisées regroupant les folioles en éventail.
La seconde forme de feuillage est pennée c'est à dire en forme de plume d'oiseau dans ce cas les folioles sont organisées de part et d'autre d'une côte centrale que l'on appelle le rachis.
La troisième forme est représentée principalement par le genre Caryota mais pas seulement, quelques espèces seulement de feuilles bi pennées c'est à dire des folioles organisées en forme de plumes et en même temps divisées en un genre de queues de poissons.

   Le palmier fait partie des dicotyledones c'est à dire que la plante ne sort qu'une seule feuille embryonnaire lors de sa naissance contrairement aux arbres feuillus.

   La plante se développe généralement très lentement aux stade de plantule, elle ne produit que des feuilles séminales, cela veut dire qu'il ne s'agit pas encore de palmes mais de feuilles non divisées comportant plusieurs replis.

   Puis une fois son stade juvénile atteint, les feuilles se subdivisent pour donner lieu à de réelles palmes, et c'est alors que le palmier commence à trouver sa stabilité et à accélérer de façon considérable.

   A l'intérieur du stipe ou de la base si le palmier est jeune se trouve un seul et unique bourgeon qui produit les feuilles sortant individuellement où par bouquets du centre du feuillage, le feuillage le plus ancien se trouve en bas de la touffe et finit par se dessécher, parfois il se détache de lui même, parfois il persiste sur la plante.
Ce bourgeon ou cœur est la partie la plus fragile au froid et à l'humidité si celui-ci meurt généralement le palmier est condamné à mourir, mais certaines espèces repoussent par des drageons à leur base et certaines autres sont capables de reformer un nouveau cœur dans certaines conditions.

   Les racines des palmiers sont généralement peu ramifiées fragiles et ont tendance à pourrir avec l'humidité ou lors de manipulations qui les cassent, c'est pourquoi la transplantation est traumatisante pour eux et ne doit être réalisée qu'avec soin et si vraiment il y à nécessité.

   Quand on  se penche sur les nombreuses espèces de palmiers c'est une évidence que c'est une famille qui à su s'adapter à tous les extrêmes, souvent mieux que beaucoup d'autres plantes selon les espèces ils ont tous leur spécificité, adaptation au sol pauvre ou salés, adaptation au climat de mousson, de sécheresse extrême, aux ensoleillements intense, au vent forts, au froid pour certains, et ainsi de suite...

   Sur la multitude de représentants de cette famille fort peu d'entre eux ont trouvé une réelle utilisation vivrière, médicale ou artisanale, la plupart d'entre eux sont surtout plantés pour leur effet ornemental ou simplement pour la retenue du sol ou encore comme brise-vents côtier. Il y à quand même les éternels inoubliables que tout le monde pourra vous citer: Le cocotier, dattier, le rotang, palmier à sucre, raphia, palmier à huile, il y en à beaucoup d'autres encore...

   Bref  ce petit résumé pour que tout le monde comprenne que sur ce sujet il y à beaucoup de choses à en dire.

   Sachez qu'il n'est pas du tout impossible de planter des palmiers dans le nord de l'Europe, mais il ne faut pas s'attendre à les voir proliférer et atteindre leur taille si impressionnante dans les milieux plus adaptés, il sera ornemental, vous donnera peut être la chance de récolter des graines, mais pas de manger des fruits comestibles même si à l'état naturel ils en produisent.
   Même en tant que palmier d'intérieur les floraisons sont rares et dans pratiquement la totalité des cas ils ne produiront jamais de graines.

Voilà bonne visite à tous.



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Le lexique.

   Ce petit lexique contient les mots dont vous aurez besoin pour la lecture des fiches par espèces et des encyclopédies botaniques en général.

Acaule: (adj.) se dit d'un palmier qui ne forme pas de tronc (stipe).

Costapalmée: (adj.) une feuille costapalmée est composée de folioles disposées en éventail et d'une petit côte centrale à sa base comme les Sabal.

Dioïque: (adj.) se dit d'un palmier qui peut être soit femelle ou mâle. Une seule plante ne peut se reproduire seule.

Endémique: (adj.) une plante endémique d'une région définit cette région comme étant strictement sa seule origine naturelle.

Espèce: (n.f.) voir Genre.

Foliaire:(adj.) qui est relatif au feuillage.

Genre: (n.m.) en botanique les noms des plantes sont composés de deux noms donnés en latin ou en grec.
Un genre comprend un, plusieurs ou une multitude de plantes représentant suffisamment de caractéristiques communes que pour avoir un lien de parenté.
Chacune d'entre elles portent un second nom pour les différencier que l'on appelle espèce, celui généralement représente une caractéristique spécifique comme nanus(nain) ou acaulis(sans tronc), parfois le nom de famille comme forsteriana(sénateur W.Forster) ou simplement la région d'où la plante est native canariensis(iles Canaries).
Ce second nom n'est pas spécifique à un genre et peut être utilisé par n'importe quel autre genre de plante.

Hybride: (n.m.) Une plante hybride est issue du croisement entre deux plantes d'espèces voir de genres différents, on les reconnait au X séparant le nom des deux plantes. ex: Phoenix canariensis X sylvestris.
A l'heure actuelle il est courant de  trouver de 'faux' noms de genre recréés à partir de parties du nom des plantes d'origine. ex: Butiagrus nabonnandii(contraction de Butia et Syagrus).
Sauf rare exceptions les hybrides ne peuvent se reproduire produisant des graines non viables.

Inerme: (adj.) signifie l'absence d'épines.

Jupon: (n.m.) certains palmiers tel Washingtonia filifera gardent longtemps leurs palmes séchées pendantes en masse autour du stipe(tronc) cet amas s'appelle un jupon.

Lance: (n.f.) la lance est la partie centrale du feuillage d'un palmier, le faisceau de nouvelles feuilles sorties récemment.

Monoïque: (adj.) se dit d'un palmier  hermaphrodite, une plante peut se reproduire seule.

Pennée: (adj.) une feuille pennée est composée de folioles disposées à la manière d'une plume d'oiseau comme le cocotier.

Palmée: (adj.) une feuille palmée est composée de folioles disposées en éventail.

Pétiole: (n.m.) partie allongée et souvent fine reliant la feuille à la plante.

Rachis: (n.m.) côte centrale des feuilles pennées de palmiers sur lesquelles sont disposées de part et d'autres les folioles.

Rusticité: (n.f.) désigne l'aptitude d'une plante à résister au froid. (Voir Zone USDA)

Stipe: (n.m.) tronc des palmiers.

Substrat: (n.m) un substrat peut être différentes matières permettant aux plantes d'y fixer leur racines pour pouvoir y puiser les nutriments et l'eau nécessaire.
Les substrats officiels et bien connus sont: la terre, le sable, le terreau, la tourbe...
Mais à l'échelle industrielle actuellement sont utilisés des substrats bien étranges voir inquiétants pour certains pour y faire pousser des légumes:
billes de polystyrène expansé, coton, gel synthétique(in vitro) chute de fibres de nylon ou textiles.

Variété: (n.f.) souvent abrégé var. une variété est une variation d'une même espèce qui peut donner un aspect ou des caractéristiques légèrement différentes en fonction de son lieu d'origine.

Zone USDA: la norme USDA à été établie par le ministère de l'agriculture américain qui à cartographié les régions par zone de températures minimales hivernales.
L'Europe à adapté ce système à notre continent.
Ces zones sont une bonne indication, mais ne suffisent pas à déterminer à elles seule l'aptitude hivernale d'une plante donnée.
Un des facteurs les plus importants dans la résistance au froid est le taux d'humidité de l'air et du substrat.
Il faut compter aussi sur le fait que des micro-climats existent parfois dans une même ville ou un même terrain une différence de plusieursdegrés en fonction des obstacles et du relief.


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Fiches par espèces.


       Voici une sélection de palmiers regroupés en deux catégories, chacun d'entre eux est décrit dans une petite fiche par espèce, en cliquant dessus vous y serez conduit, en haut de chaque page se trouve le descriptif du genre.
Pour profiter au maximum des informations qu'elles contiennent je vous recommande de lire le lexique pour connaître les mots spécifiques.

       La première catégorie concerne les palmiers pouvant être plantés à l'extérieur sous notre climat belge avec plus ou moins de facilité selon  les espèces en zones USDA 6-7-8 qui sont les nôtres.
Certains d'entre eux nécessitent des protections parfois élaborées qui permettent de respecter quand même leurs exigences propres (a voir dans hivernage et soins) et aussi vous aurez besoin des conseils de plantation pour palmiers d'extérieur.
       
        La deuxième catégorie est réservée aux palmiers exclusivement d'intérieur à culture facile.
Certains de ceux-ci apprécierons grandement d'être laissés à l'extérieur durant toute la belle saison après une période d'acclimatation à l'ombre d'environ deux semaines.
Le soleil peut parfois occasionner de sérieuses brulures au feuillage si l'on applique pas cette période d'acclimatation.
Certains d'entre eux ne pourront absolument pas être exposés au soleil sous peine de graves brulures parfois fatales. Je vous conseil de lire là rubrique plantation et rempotage d'un palmier d'intérieur.



Les palmiers d'extérieur.

Brahea armata

Butia capitata
Butia eriospatha
Butia yatay
Chamaerops humilis
Chamaerops humilis var. cerifera
Chamaerops humilis var. vulcano
Jubaea chilensis
Nannorrhops ritchiana
Nannorrhops ritchiana var. arabica
Phoenix theophrastii
Rhapidophyllum hystrix
Sabal bermudana
Sabal mexicana

Sabal minor
Sabal minor var. louisiana
Sabal palmetto
Trachycarpus fortunei
Trachycarpus geminisectus
Trachycarpus nanus
Trachycarpus wagnerianus
Trithrinax campestris


Les palmiers d'intérieur.



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Plantation d'un palmier d'extérieur.

   La plantation d'un palmier à l'extérieur est sans aucun doute une des deux étapes les plus importantes dans la vie d'un palmier, l'autre étant la protection hivernale.

   Le bon vieux dicton "A la sainte Catherine tout bois prend racines" ne s'applique qu'aux plantes et arbres bien rustiques de nos régions, mais pas du tout aux plantes exotiques comme les palmiers, il doivent impérativement être plantés au printemps après les dernières gelées pour lui assurer un maximum de reprise.
Il faut aussi veiller à ne pas endommager les racines, certains palmiers seront ralentis pour plusieurs années si les racines sont abimées tel que Phoenix dactylifera et Nannorrhops ritchiana.

   Tout d'abord il faut déterminer en fonction de l'espèce choisie quelles sont ses exigences, voici les trois points principaux:

Le drainage:

   La plupart des palmiers auront besoin d'un sol bien drainant sans quoi leurs racines pourriront durant l'hiver ou même l'été pour certains autres.
C'est un facteur appréciable dans la résistance au froid hivernal.
La plantation en butte est un atout pour beaucoup de palmiers de climat aride ou désertique, cela leur évite d'avoir les pieds dans l'eau en permanence pendant les périodes humides.

L'ensoleillement:

   L'ensoleillement peut être une nécessité pour certains palmiers mais peut nuire à d'autres durant les étés chauds, il faut en tenir compte.
Mais ce qui est vrai sous leur climat d'origine ne l'est pas forcément ici, l'ensoleillement étant rarement  intense et long en Belgique.
On pourra donc faire gagner un peu de vitesse de croissance à certains palmiers lent en les disposant dans un endroit ensoleillé.
L'ensoleillement hivernal d'un palmier durant la journée peut l'aider à se remettre  plus rapidement d'une forte gelée nocturne.

L'exposition au vent:

   Les vents du nord et d'est sont les courants qui amènent le froid en hiver, une haie épaisse ou un mur apportent leur protection sur une distance en longueur égale à quatre fois leur hauteur si il barrent ces deux vents.
Malheureusement l'effet contraire est vrai aussi, si ces obstacles sont au sud ou à l'ouest ils peuvent aussi bien accumuler les vents froids du nord ou d'est et faire chuter la température localement sur une distance égale à une fois leur hauteur.
Ce qui veut dire que sur une même parcelle de terrain on peut constater une différence de température de plusieurs degrés d'un endroit à l'autre par temps très froid.
L'idéal est de prévoir durant l'hiver en relevant les températures, pour trouver le meilleur endroit lors des grands froids par vents défavorables, et surveiller aussi les accumulation d'eau lors des averses torrentielles.


En pratique.

  
Palmiers tolérant les sols humides.

   Si vous avez fait votre choix pour un palmier qui se plait en sol humide ce sera plutôt simple, il suffira de creuser un trou de taille double en  tout sens et d'ameublir la terre enlevée, la mélanger à un peu d'engrais organique de remettre la terre au fond du trou pour que le palmier soit à bonne hauteur avant d'être posé, il faut tenir compte du fait que la terre va se damer et le tout va descendre, il ne faut pas laisser le collet sous terre.

Palmiers pour sols secs.

   Pour un palmiers de sol sec, il faut limiter autant que possible l'humidité autour des racines il faut donc dans la plupart des cas améliorer la qualité du sol .

                               Voici la plante en pot avant plantation:
Butia capitata en pot

   Le moment viens de préparer le trou de plantation, creuser sur un mètre de profondeur sur un mètre de large, la terre extraite est séparée par tas différents pour ne pas mélanger l'argile, la glaise et la bonne terre noire.
On procède par couches de vingt centimètres que l'on remet dans le trou en respectant les qualités de terre, on y verse de la roche volcanique et du sable de rivière, il ne faut pas hésiter sur les quantités, ensuite à chaque couches on  étale quelques poignées d'engrais organique, il faut bien incorporer le tout en prenant le temps de bien couper les mottes pour que le mélange devienne de moins en moins collant, sinon l'opération n'aurait aucune utilité.

                                      Voici le trou à moitié rempli:
trou de drainage

   Une fois le trou rebouché et légèrement damé il reste beaucoup de terre que l'on continue à  mélanger de la même manière pour ensuite la buter autour de la motte du palmier.
C'est alors que l'on se rend compte de l'efficacité du dispositif, l'arrosage devient vraiment compliqué, et pourtant il faut arroser la plante généreusement pour qu'elle reprenne.

La butte presque terminée :
Butia buté

 



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Plantation et rempotage d'un palmier d'intérieur.

   Une plante vivant en intérieur est entièrement dépendante des conditions que l'on lui donne pour lui permettre de satisfaire ses besoins en eau, lumière, chaleur et éléments nutritifs.
Elle est donc dans un milieu artificiel ou elle peu difficilement s'adapter aux conditions de culture par elle même, il faut alors connaitre les exigences de la plante pour lui apporter tout ce dont elle à besoin, et c'est pourquoi les quelques lignes qui suivent vous seront très utiles.
On ne peut donc pas choisir n'importe quelle plante pour la faire pousser dans n'importe quelles conditions, nous allons voir ça en détail.

En pratique.

L'éclairage:

   L'éclairage est un des facteurs les plus importants pour permettre à un palmier de se développer, mais il ne faut pas en abuser, le soleil direct pour une plante d'intérieur est souvent dangereux et peut bruler le feuillage, parce que son feuillage et son système racinaire ne sont pas adapté à ce genre de condition comme le serait un palmier en pleine terre.

   Certains palmiers peuvent être sortis durant toute la période hors gel à condition de leur donner une période d'acclimatation à l'extérieur d'environ deux semaines qu'ils passeront à l'ombre sans le moindre rayon de soleil, après quoi on pourra les placer n'importe ou à l'abri du vent qui abimerait leur feuillage fragile.
Il ne faut jamais mettre un palmier dehors directement en passant de 20°C à 5°C  le choc est trop important il est nécessaire d'abord de le passer dans une pièce à 10°C durant une période d'une semaine.

   Tous les palmiers réagissent différemment à la lumière, si bien qu'un Chamaedorea elegans déteste l'ensoleillement et son feuillage sera brulé au moindre rayon de soleil, il préfère la pénombre, ou une exposition nord.

D'autres comme le cocotier Coco nucifera ne supporterons pas du tout le manque de lumière et de chaleur c'est pourquoi ils ne se garderons que très peu de temps, souvent quelques mois seulement.

Le maître mot ce sera donc de se renseigner avant d'acheter un palmier que vous serez forcé d'installer dans un endroit inadapté.

L'hygrométrie:

   L'humidité de l'air est souvent problématique en intérieur aussi, et le feuillage tendre de certains palmiers ne supportera pas l'ambiance surchauffée et l'air sec combinés, les bouts roussissent et on perd tout l'aspect esthétique de la plante.
Le problème se présente surtout dans les pièces équipées du chauffage central qui n'humidifie pas l'air, dans ce cas il existe des petits réservoirs à suspendre sur le radiateur, que l'on rempli d'eau régulièrement et qui en s'évaporant donne une humidité convenable.
  
   Si vraiment les problèmes de dessèchement du feuillage sont fréquents il est intéressant de brumiser le feuillage avec un spray d'eau de pluie filtrée, une à deux fois par semaine comme s'il s'agissait d'une pluie.
Ne brumiser pas avec de l'eau du robinet qui laisse des traces blanchâtre de calcaire sur le feuillage, cela devient vite visible, inesthétique et empêche la plante de capter suffisamment de lumière.

L'arrosage:

   Une grande majorité des palmiers préfèreront que l'on laisse la motte se dessècher entre deux arrosages, mais pas tous, donc certains d'entre eux prévus pour les sols secs de type arides, méditerranéens ou désertiques devront être plantés dans un substrat drainant pour éviter les accumulations d'eau.
Beaucoup de gens font l'erreur d'arroser leur plantes par la soucoupe au dessous, il faut perdre cette habitude, et arroser par le dessus du substrat au pied de la plante, laisser la plante profiter quelques heures de cette eau et puis vider la soucoupe pour éviter une stagnation d'eau qui ferait pourrir l'extrémité des racines.

   L'eau d'arrosage idéale est une eau de pluie que l'on aura laissé se réchauffer à la température de la pièce, le choc thermique peut tuer, arroser un palmier d'intérieur avec une eau à 5°C peut lui faire stopper sa croissance pendant plusieurs mois, l'eau du robinet est fort calcaire et cela peut causer du tort  à certaines espèces.

La température:

   Les palmiers tropicaux sont habitués à vivres dans des endroits chaud toutes l'année, bien que certain toléreront quelques écart de température et supportent même quelques légère gelées, il ne se porterons que mieux si la température est maintenue à 20°C au minimum toute l'années.
IL y à des palmiers qui commencent à croitre à 12°C mais d'autre s'arrêterons totalement de pousser au dessous de 16°C voir même 20°C pour Veitcha merilii
Une  température de 15°C toute l'année peut entrainer une mort rapide si le palmier n'y est pas adapté.

L'engraissement:

   Il ne faut pas en abuser, mais il est utile toutefois, quelques espèces à grand développement comme Washingtonia filifera ou Phoenix roebelinii apprécieront d'être engraissés une fois par mois avec un engrais de type NPK de rapport 3-1-3 (oui 15-5-15).
Mais les engrais chimiques finissent par épuiser le substrat donc il faut préférer du guano, du sang séché, de l'engrais organique ou d'autres engrais naturel un peu moins odorants.

Le substrat:

   Le substrat est un autre élément déterminant, Beaucoup de palmiers tropicaux de climat humide se plairont dans le terreau ou la tourbe naturelle, qui vont conserver un maximum d'humidité dont ces palmiers on besoin.

   Par contre les palmiers de climats secs auront toujours besoin d'un substrat drainant, on prendra soin d'apposer une couche de 2 à 3cm de billes d'argex au fond du pot et puis on préparera un mélange de deux tiers de terreau et d'un tiers de sable de rivière environ. Ce genre de mélange est à surveiller car il se dessèche rapidement c'est pourquoi nous l'avons choisi.

   Il existe aussi des bacs à réserve d'eau qui permettent une humidification du terreau régulière en cas de vacances prolongées.

Dans tous les cas il faudra choisir un pot avec des trous de drainage au fond et de préférence plus profonds que large.

La plantation et rempotage en pot ou en bac:

   Si il s'agit d'un semis, une bouteille d'eau de récupération  de 2L fera amplement l'affaire après avoir découper la tête et percé des petits trous de drainage au fond.

   Le rempotage d'un palmier doit se faire le moins souvent possible car leurs racines supportent mal d'ếtre maltraitées et le palmier peut en souffrir pendant de nombreux mois voir des années, en particulier avec Phoenix dactylifera.
On ne procédera à un rempotage que quand les racines auront totalement envahi le pot, à ce moment si quelques racines sortent du trou de drainage et qu'elles gênent le dépotage il faudra les découper soigneusement avec un couteau ou un sécateur bien tranchant et désinfecté, pour ne pas amener de maladies à la plantes.

   On choisira alors un pot plus profond que large et de préférence de dimension double en tout sens de celui d'origine au minimum, voir beaucoup plus grand pour ne plus devoir y toucher pendant un certain nombre d'années.
Le substrat devra être adapté à l'espèce de palmier concernée.



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